samedi 1 janvier 2011

Good Bye Lenin! - par Wolfgang Becker


Un film que trop peu de gens connaissent dans mon petit coin de pays. C'est dommage.
Alors pourquoi ne pas commencer cette nouvelle année par sa présentation?

Une comédie dramatique allemande
Réalisé par Wolfgang Becker
Avec Daniel Brühl, Katrin Sass, Chulpan Khamatova
Sorti en 2003
La bande annonce

Synopsis (AlloCiné)
Alex, un jeune Berlinois de l'Est, apprend la chute du mur alors que sa mère est dans le coma à la suite d'un infarctus. Celle-ci a toujours été quelqu'un d'actif, participant avec enthousiasme à l'animation d'une chorale. Les mois passent et le coma continue. La ville se transforme, les voitures occidentales sillonnent les rues, les publicités envahissent les murs. Au bout de huit mois, elle ouvre les yeux dans une ville qu'elle ne peut plus reconnaître. Alex veut absolument lui éviter un choc brutal que son coeur affaibli ne pourrait supporter. Profitant de son alitement, avec l'aide de sa famille et de ses amis, il reconstruit autour d'elle son univers familier, convoque les jeunes chanteurs de la chorale, sollicite l'aide d'un ancien cosmonaute, reconverti en chauffeur de taxi, et s'efforce de faire revivre la RDA dans les 79 m² de l'appartement, remis aux normes socialistes. 

 
Au revoir, Lénine!
On raconte que les gens qui écrivent des « critiques » cinématographiques sur le net cherchent en fait à se repronger dans le plaisir ressenti lors du premier visionnage, voire à le prolonger. Ce film, je l'ai regardé  encore et encore, et le plaisir reste le même à chaque fois. J'ignore si j'écris ceci pour entretenir cet état, mais je sais que le simple fait de le partager ici, avec vous, peut éveiller votre curiosité à ce genre de cinéma. Et pourquoi pas. On est libre de découvrir ce que l'on veut dans la vie, mais on aime aussi parfois se faire conseiller des oeuvres que les autres ont aimées.
Bien sûr, ce Good Bye Lenin! n'est pas exceptionnel. C'est un film simple. Sur un fils qui ferait tout pour sa mère, même lui mentir pour son propre bonheur. Le tout sur un fond historique, celui de la chute du Mur de Berlin et de la Réunification. Un film simple, mais cela fait sa beauté. Un film où il est permis de manger du pop-corn durant le visionnage. Ce ne serait pas un sacrilège. Il se regarde bien entre amis un samedi soir. Il reste même dans la tête durant quelques jours, alors on peut en reparler avec ces mêmes amis. C'est un film simple sur la quête du bonheur, à la fois lourd et léger comme Le fabuleux destin d'Amélie Poulin ou La Grande Séduction. Sans plus, mais c'est déjà beaucoup.

2 commentaires:

Marguerite a dit…

J'adore ce film ! Et que dire de la B.O. ! Les pièces de Tiersen sont superbes. Tu me donnes le goût de le revoir.

Mascha a dit…

Tant mieux si mon enthousiasme est partagé! héhé
Hé oui, la musique du film est superbe!! :D