mardi 29 novembre 2011

Les Mardis Top 10 -- #02

Une deuxième participation au Top Ten Tuesday, un jeu originellement conçu par The Broke and The Bookish, et repris en Version Française par Iani.

Ce sera un top sept pour moi cette semaine, à défaut d'en avoir trouvé dix.

Dix livres dont la fin m’a laissée bouche-bée

Quelles sont les fins de livres qui vous ont le plus surpris ? Quels sont ces livres dont la fin vous a laissé ce sentiment d'incrédulité, d'étonnement ?

(Merci de faire attention à ne pas dévoiler de spoiler sans prévenir ! Si votre article contient des spoiler (ou un partie de celui-ci), ça serait vraiment sympa de le préciser !)
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07- Le souffle de l’Harmattan de Sylvain Trudel
Parce que je n’ai jamais aussi mal évalué le caractère psychologique d’un personnage. Ou plutôt de deux. Le romancier nous bluffe dans un coup de maître littéraire.

06- Dix petits nègres d’Agatha Christie
Mon premier roman policier! Oui, oui.

05- Le puit et le pendule d’Edgar Allan Poe
Une nouvelle. Qui aurait pu être la meilleure de tous les temps, mais les quatre dernières phrases gâchent tout...      
        
04- Robert des noms propres d’Amélie Nothomb
Et pourtant, elle était inscrite sur la quatrième de couverture, en une courte phrase... Pourquoi ne l’ais-je pas vu venir, alors? L’auteure réussi à nous la faire oublier, pour mieux nous la remettre dans le visage avec cette troublante conclusion...

03 - Harry Potter à l’école des sorciers de J.K. Rowling
*Spoiler aux deux ou trois dans le monde qui n'ont jamais vu le film ou lu le roman* 
Non mais, qui ne soupçonnait pas Rogue? Il fallait que ce soit lui, et pourtant... C’était celui que l’on soupçonnait le moins.

02- La petite fille qui aimait trop les allumettes de Gaétan Soucy
La pire fin que l’on puisse imaginer à une histoire, et rien que l’on voit venir, rien, tellement c’est incroyable. On se sent idiot une fois le livre refermé. On se dit à coup sûr : « Euh... qu’est-ce que j’ai manqué? Pourquoi je n’ai rien vu de cela? L’auteur et ses personnages se moquent-ils de moi? »
Moralement atroce comme fin. Et c’est ce qui en fait un si bon roman, que je conseille à tous.

01- Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé de J.K. Rowling
Et ce magnifique chant du phénix...

samedi 26 novembre 2011

« Nataq » - de Richard Desjardins

Une chanson du grand poète et chansonnier, Richard Desjardins.
À écouter au moins une fois dans sa vie, sous peine de manquer une chanson à la poésie pure, au piano dont les airs classiques possèdent quelques nostalgies, à l'histoire enivrante d'une allégorie de la découverte de l'Amérique par les Premières Nations - ici symboliquement nommées Nataq par l'artiste honoré par le dictionnaire Larousse.

 
Nataq

Toi, tu es ce soleil aveuglant les étoiles
Quand tu parles au mourant sa douleur est si douce.
Pour trouver le ravage et tuer l’animal,
Pour trouver le refuge tu es mieux que nous tous,
Nataq.

Je dis que je ne peux rêver la vie sans toi.

J’ai la mémoire des eaux où je me suis baignée.
Maintenant que tu vis, que je rêve à la fois,
Tout mon être voudrait que tu sois le dernier,
Nataq.

Mais je ne veux pas mourir sur ce rocher accore

A la vue des autres, abusée par les dieux.
Il n’y a pas de fleurs pour jeter sur mon corps,
Et qui donc frappera le tambour de l’adieu?

Je te le redis, je te suivrai dans la fosse,

Mais je veux de la terre, ô Nataq, tu m’entends!
Si cela te convient, si la vie nous exauce,
Nous serons ensemble jusqu’à la fin des temps.

Mais je suis si inquiète, la lumlère retarde

Un peu plus chaque jour, ton silence m’opprime.
Ouvre les yeux et vois que les loups nous regardent,
Ils ont déjà choisi le moment, la victime.

Et voilà que s’échappe dans ce ciel obscurci

Le souffle du chaman étranglé de remords.
Vois! il tremble de peur et ses doigts sont noircis,
Et pendant que je t’aime, il appelle la mort.

Si la mort se hasarde où s’achève le monde

Sois certain qu’elle ne viendra pas que pour lui
Cachons bien nos blessures, elle s’en vient pour le nombre.

Ô Nataq bien-aîmé, moi, mon cœur a conclu,

Moi, je meurs de mourir dans ce funeste camp.
Oui, nous sommes perdus comme nul ne le fut,
Oui, nous sommes perdus maints encore vivants.

Ouvre les yeux et vois cette nuée d’oiseaux

A l’assaut de la mer inconnue, où vont-ils?
Moi je dis que là-bas il y a des roseaux
Allons voir, allons voir; je devine des îles

Où le jour se lève, me nourrit et se couche,

Sur des plumes divines et des cavernes sûres.
Il y aura de l’eau chaude comme ta bouche
Pour accoucher la fille et fermer sa blessure.

A ton signe, à ta voix, recueillis sous tes lances,

Des troupeaux de bisons réclamant sacrifices,
Et quand éclatera la lune d’abondance,
Des orages de fruits pour que vive ton fils.

Ton destin est le mien, nous ne mangerons plus

Nous irons frayer aux savanes intérieures,
Et tu t’enflammeras mon désir pur et nu
Que je hurle ta joie, que tu craches mon cœur.

Et si par miracle nos prières parviennent

A calmer ces dieux fous que ta douleur fascine,
Je n’accepterai pas que l’un d’eux me ramène
Où j’ai pleuré du sable et mangé des racines.

Je ne retourne pas sur les lieux des anciens,

Sous les lois de guerriers débouchant aux clairières,
La mémoire brûlée, le flambeau à la main
S’il me faut retourner, je retourne à la mer.

Je suis jeune, Nataq, comme un faon dans l’aurore,

Et la vie veut de moi et voudrait que tu viennes
Réveillons la horde, je l’entends qui l’implore
Attachons les épaves aux vessies des baleines.

Nous serons les premiers à goûter aux amandes

Traversons, traversons, amenons qui le veut.
Aime-moi! Aide-moi! Mon ventre veut fendre.
Je suis pleine, Nataq, il me faudra du feu.

mardi 22 novembre 2011

Les mardis Top 10 -- #01

 Pour remettre un peu de vie sur ce blogue sommeillant, et aussi par longue curiosité d'essayer cette chose nouvelle, j'ai eu l'envie de participer au Top Ten Tuesday, un jeu originellement conçu par The Broke and The Bookish, et repris en Version Française par Iani.

Il est parfois difficile de bien cerner ses manies. Mais je me lance pour cet exercice :

Les 10 manies, habitudes littéraires que vous avez.


10- Je ne lis pas beaucoup de magazines et de revues. Surtout pas de potins sur les vedettes. Mais lorsque je m'achète une revue littéraire/historique/humoristique/scientifique/etc, je la lis... à l'envers, en commençant par la fin. Je n'ai aucune idée du pourquoi je fais ça.
9- Je ne lis jamais les quatrièmes de couverture. Elles en révèlent trop sur l'histoire ou me dégoûtent d'elle. Un bon plat de derrière, ça devrait pourtant exister, non?
8- Je retiens toujours le numéro de page où je suis rendue, et, une fois sur deux, je n'utilise pas de signets malgré le fait que j'en possède une collection. Comme je dois toujours lâcher une lecture en cours pour X raisons, je retiens aussi la ligne tant que je le peux.
7- Je lis beaucoup dans la baignoire. De l'eau chaude, du savon à mousse, une odeur d'encens et un bon roman. Une idée du bonheur.
6- J'entrecoupe les chapitres par des moments de ménage. Ça garde le corps en forme, l'esprit alerte, et ça permet de ressasser les mots et idées dans sa tête, en attendant le chapitre suivant. Si les chapitres sont trop longs, je prend une pause au milieu. Si trop courts, j'en lis plusieurs en ligne avant de prendre un temps d'arrêt. (Et puis, ça motive à laver la vaisselle plus vite afin de reprendre la lecture).
5- Je compte toujours les pages qui me séparent de la fin. Dès le début du livre. Car ça me permet de planifier mes temps de lecture sans sombrer dans la procrastination.
4- Jamais de ma vie je n'ai lu la fin d'un livre en cours de lecture. Ce serait un sacrilège. Ça me gâcherait l'histoire.

3- J'achète de grands classiques et contemporains littéraires, mais une fois sur deux, je trouve ces livres trop élitistes, trop petits bourgeois, trop snobs pour moi. Mais je n'arrive jamais à les revendre, je tiens à les garder tout de même dans ma bibliothèque, parce que hé! je les ai tout de même lu, ces bouquins.
2- Je déteste les couvertures voyantes, et j'évite d'acheter ce type de livres. Car il me rebute. Je préfère les couvertures sobres, simples et blanches ou aux couleurs modestes. Sinon, j'ai l'impression que le marchandisage à outrance du livre cache en fait un contenu pauvre et superficiel.

1- J'ai toujours un livre sur moi, où que j'aille. Et, vraiment, peu importe où. Avouez que c'est aussi votre cas! ^^

dimanche 20 novembre 2011

Mise à jour de la PàL (3)

Depuis plusieurs semaines, je n'ai rien écrit sur ce blogue. La faute incombe à mes travaux, car j'ai repris les études, et à l'Amour, car celui-ci batifole dans ma vie depuis quelques mois. ^^
Je ne pense pas reprendre un rythme régulier d'ici les vacances de la Noël, mais je vais tenter le plus possible de publier quelques billets, musicaux et/ou littéraires. En attendant, voici mes derniers achats au Salon du livre de Montréal.

Leonardo (tome 1) : L'atelier du grand Verrocchio  - de Matthieu Legault

Cette série m'intrigue beaucoup depuis quelques temps, surtout depuis que j'ai parcouru le blogue de l'auteur et que j'ai lu le billet d'Allie sur le bouquin. À 2,95$ l'offre de lancement, je ne vais pas me privé de jeter coup d’œil! ;)


Oscar et la dame rose - d'Éric-Emmanuel Schmitt

Le film, je ne l'ai pas aimé. Mais je ne vais pas juger le bouquin négativement avant de l'avoir lu, surtout un livre de Schmitt, que je considère être un des meilleurs écrivains du monde à l'heure actuelle. ;)


Une forme de vie - d'Amélie Nothomb

Une de mes écrivaines favorites + la promesse de lire son œuvre entier = lire l'un de ses rares livres que je n'ai pas encore tenu entre mes mains.


Au bonheur des ogres - de Daniel Pennac

Un autre roman de Pennac que je dois lire.


Des souris et des hommes - de John Steinbeck

Un grand classique de la littérature états-unienne qui parsème mes rêves littéraires depuis quelques temps.


L'étrange histoire de Benjamin Button - de Francis Scott Fitzgerald

 J'ai vu le film, mais c'est surtout la nouvelle qui m'intéresse, afin de pouvoir mettre mes propres images sur cet imaginaire. ^^